Lectures d'inspiration à l'occasion due collect pour la Terre Sainte, 2020
La covid-19 a changé la vie de tous les gens, cette année. Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Églises orientales, a, avec l’approbation du pape François, reporté la collecte annuelle du Vendredi Saint pour la Terre Sainte au dimanche, 13 septembre, à la veille de la fête de l’Exaltation de la Sainte Croix.
Message du Saint-Père pour le Carême 2020
Le « Message de Carême » du pape François pour 2020, écrit avant la covid-19, a livré une riche réflexion théologique nous rappelant que « mettre le Mystère pascal au centre de la vie signifie éprouver de la compassion pour les plaies du Christ crucifié perceptibles chez les nombreuses victimes innocentes des guerres, dans les atteintes à la vie… » C’est là un message encore plus pertinent pour notre situation présente.
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Chers frères et sœurs!
Cette année encore, le Seigneur nous accorde un temps favorable pour nous préparer à célébrer avec un cœur renouvelé le grand Mystère de la mort et de la résurrection de Jésus, pierre angulaire de la vie chrétienne personnelle et communautaire. Il nous faut constamment revenir à ce Mystère, avec notre esprit et notre cœur. En effet, ce Mystère ne cesse de grandir en nous, dans la mesure où nous nous laissons entraîner par son dynamisme spirituel et y adhérons par une réponse libre et généreuse.
Message du Cardinal Sandri, Mecredi des Cendres, 2020
Le cardinal Sandri a également écrit à tous les évêques leur demandant le soutien de leurs diocèses pour l’Église en Terre Sainte et au Moyen-Orient. C’est une lettre inspirante qui signale « la clameur de milliers de personnes vivant en Terre Sainte qui sont privées de tout, parfois même de leur propre dignité humaine ». Son invitation à embrasser ces gens par la charité chrétienne et à leur fournir une source sûre d’espoir est un appel émouvant qui touche les esprits et les cœurs de tous.
Leonardo Sandri, ROACO 16 juin 2016,
Osservatore Romano, zenit.org 2020
« Jésus sera en l’agonie jusqu’à la fin du monde ; il ne faut pas dormir pendant ce temps» (Blaise Pascal, Pensées, 553). La phrase de Pascal nous rappelle le mystère de la lutte et de la souffrance du Rédempteur, que l’année liturgique et particulièrement la Semaine Sainte et le Triduum sacré nous font célébrer et actualiser. Cette affirmation souligne également le fait que le Christ s’identifie à l’agonie et à la souffrance de ceux qui, dans l’histoire, semblent ne connaître qu’un interminable Vendredi saint : le peuple éprouvé par la solitude, par la guerre et par la faim, par le refus et par l’abandon.